Les actions mises en place

Du 20 au 26 novembre, c’était la « Semaine nationale de la myopie ». Partout en France, de nombreuses initiatives ont été mises en place dans le cadre de cet évènement pour sensibiliser les Français sur les moyens d’agir contre la myopie de l’enfant. Car « la myopie, ça se freine ! »

La mobilisation des professionnels de santé

Pendant toute la Semaine, les professionnels de santé impliqués dans la santé visuelle des enfants (ophtalmologistes, orthoptistes, opticiens et pédiatres) ont répondu aux questions des patients et diffusé des supports d’information sur la freination de la myopie :

Certains centres hospitaliers et centres de vision ont également proposé aux patients des sessions de dépistage de la myopie et de ses complications.

Par ailleurs, un « carnet de suivi de la myopie » a été lancé à titre expérimental dans certains centres ophtalmologiques pilotes. Objectif : améliorer le suivi des enfants bénéficiant d’une solution de freination de la myopie.

A l’instar du carnet de santé, ce document a été conçu comme un outil de liaison entre les familles et les professionnels de la vue (ophtalmologiste, opticien, orthoptiste) assurant la prise en charge de la myopie de l’enfant et le suivi du dispositif de freination mis en place.

Le soutien des partenaires de la campagne

Les associations et entreprises partenaires de la campagne ont également mis en place des actions de sensibilisation spécifiques sur le thème de la myopie dans le cadre de la Semaine.

  • L’association Helen Keller Europe, au travers de son programme PlanVue, a organisé des dépistages des troubles visuels et des actions de sensibilisation dans des écoles de Paris et de Saint-Ouen, touchant ainsi plus de 900 enfants (entre le 13/11 et le 2/12).
  • L’Unadev, qui agit pour améliorer la vie quotidienne des personnes aveugles et malvoyantes, a sensibilisé le grand public en amont de la “Semaine nationale de la myopie”, dans le cadre du “Bus du Glaucome” qui était présent à Laval la semaine du 13 novembre.
  • Essilor : engagé au service de la myopie depuis plus de 30 ans, Essilor continue de se mobiliser en participant, en tant que partenaire principal, à la campagne “Agissons Ensemble contre la Myopie”. A l’occasion de la Semaine nationale de la myopie, Essilor a événementialisé ce temps fort en proposant à ses opticiens partenaires d’animer leur magasin : dépistage visuel des familles, sensibilisation sur la myopie et information sur les verres de freination. Un dispositif aux couleurs de l’événement a été relayé par tous les opticiens participants (sticker vitrine, poster, dépliant…).
  • Acuitis : depuis 2022, lors de la rentrée des classes, Acuitis fait campagne sur le sujet de la myopie évolutive et développe des supports pédagogiques pour mettre en scène les solutions et astuces de la vie quotidienne pour freiner la myopie. En 2022, c’était un cerf-volant pour parler des 2 heures recommandées par jour en extérieur. En 2023, c’était avec une règle de 30 cm pour recommander une distance minimum de lecture et d’écriture. Le dispositif était complété d’un livret sur le sujet nommé ‘’Acuitips’’ qui reprenait toutes les solutions et les conseils autour de ce sujet majeur de Santé Publique.

Enfin, de nombreux acteurs locaux (agences régionales de santé, mairies, associations, pharmacies,…) ont relayé la Semaine de la myopie auprès de leurs publics en diffusant les supports d’information sur la freination.

La deuxième vague du « Baromètre de la myopie en France »  (Ipsos) : 1 Français sur 2 ne sait pas que la myopie peut être freinée

Centrée sur la freination de la myopie, la deuxième vague du « Baromètre de la myopie » en France, a été réalisée par l’Institut Ipsos sur la base d’un échantillon représentatif de 3 500 Français et 1 636 parents.

  • Des comportements de prévention peu adoptés : plus d’1 parent sur 4 (27 %) déclare que son enfant passe en moyenne moins de deux heures par jour dehors en semaine. En parallèle, la pratique des activités en vision de près (écrans, lecture…) est en moyenne de 5h29 par jour en semaine chez leurs enfants. Les adolescents (14-17 ans) consacrent plus de 8h par jour à ces activités (en semaine).
  • Un suivi ophtalmologique des enfants encore largement perfectible : 38 % des parents d’enfants (n’ayant pas de problème de vision diagnostiqué) les emmènent consulter seulement tous les 4/5 ans ou moins souvent.
  • Des complications de la myopie toujours mal connues : seuls 17 % des Français savent que la myopie peut entraîner des complications pouvant aller jusqu’à la cécité et à peine 2 sur 5 a conscience que plus la myopie apparaît tôt, plus elle risque de devenir forte avec un risque de complications à l’âge adulte.
  • Des Français encore peu informés sur l’existence de solutions permettant de ralentir la progression de la myopie chez les enfants : moins de 2 Français sur 10 connaissent l’existence de ces solutions, mais 95 % se disent favorables à la mise en place de campagnes nationales d’information pour les faire connaître.

Cliquez-ici pour accéder aux résultats complets de l’étude (rapport d’étude et synthèse).

Une campagne d’activation sur les réseaux sociaux

La « Semaine nationale de la myopie » a fait l’objet d’une puissante campagne d’activation sur les réseaux sociaux :

  • diffusion de témoignages d’experts ;
  • publication régulière de posts/stories sur la freination de la myopie ;
  • diffusion d’un micro-trottoir réalisé auprès des parents à la sortie des écoles ;
  • diffusion d’une série de 8 mini-films pédagogiques sur la freination de la myopie.

Par ailleurs, de nombreux influenceurs ont relayé la Semaine nationale de la myopie sur les réseaux sociaux : ophtalmologistes, opticiens, orthoptistes, pédiatres, personnalités médiatiques, etc.

Retrouvez toute l’actualité de la « Semaine nationale de la myopie » sur les réseaux sociaux :

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